Nous vous présentons l’Issé cette fois-ci. Bien sûr il s’agir d’un véritable restaurant japonais. (Ce n’est pas l’Isé, qui à fermé, bien que regretté) La rue qui part perpendiculairement à celle de Rivoli, droit au nord, est la Rue de Richelieu ; l’Issé est à trois minutes de la Comédie française, tout près du croisement avec la Rue Molière. L’intérieur est moderne et simple, mais avec des matériaux naturels, ce qui donne une atmosphère calme. Le plat le plus recommandé est le tempura. Il y a en outre des steaks hachés à la japonaise, des beignets de crevettes ou de porc, ou encore du saumon ou du porc à la vapeur, ce qui rend les repas du midi particulièrement intéressant.

Il a trois menus du midi qui ont pour plat principal le tempura.
Le « Théâtre » comporte, pour 23eurosdes sashimis, des légumes marinés dans du vinaigre, du tempura, du poisson grillé ( du saumon ou des sardines) avec de la soupe de miso, du riz et des cornichons japonais ; il est tout indiqué pour inviter des gens. Comme il y a aussi des sashimis, ils plairont sans doute particulièrement aux français, qui ont (enfin) découvert la saveur du poisson cru, et qui en sont devenus des adeptes.
Pour 15euros, le « Ginkgo à la vapeur » propose des tempuras de légumes avec de la soupe de miso et des cornichons japonais. Excellent pour les végétariens, dont le nombre est en augmentation parmi les Français, qui en ont assez de la viande.
Le « Jardin » est tout à fait recommandé pour ceux qui veulent bien manger. Il y a beaucoup de tempura et de salades, des poissons grillés, avec même des onigiris de ris avec perilla, et bien sûr, de la soupe de miso et des cornichons japonais. Il y a beaucoup de salade, comme le nom du menu l’indique, et ce n’est pas une décoration avec de nombreuses couleurs. Les poissons grillés (le saumon ou la sardine ; j’ai pris cette dernière) sont aussi excellents : il y en avait deux, bien gras et bien cuits, et lorsqu’on les mangent, on se sent heureux, d’autant plus que les français détestent griller des poissons comme des sardines chez eux, et comme nous habitons dans des appartements, nous ne pouvons pas en manger souvent.
Il y a aussi du saumon, du poulet, ou de l’anguille à la vapeur, à la carte, mais fait heureux, comme il y a du riz gluant uniquement le ginkgo à la vapeur, on peut profiter des saveurs du fruit et du riz. Il y également un menu avec tempura, seul, ou sur du riz, et du porc pané sur riz. (13 et 14 euros).
Pour le dessert, il y aussi de la glace au sésame ou du shiratamazenzaï. Environ 7euros.
Le vin coûte environ 6euros le verre.
Il y a un menu à midi pour 6euros, avec de la bière et du café ; est-ce pour les employés ?

Le soir, au bar, il y a il y a un menu tempura, dont la composition est confiée au chef (En plus de dix sortes de tempura, on a des sashimi, des légumes marinés dans du vinaigre, des coquillages au saké à la vapeur, des shûmaïs aux crevettes et des minis tempuras sur riz) qui coûtait 40euros, mais ils disent qu’il va être à 50 euros très prochainement en changeant de conception.
Ils ont aussi un plat appelé tempura tapas, de 5 à 10 euros selon les ingrédients. Il y a également du nambanzuke. Je me souviens d’avoir été étonné lorsque j’ai mangé de l’ escabèche dans un restaurant portugais, car ils avaient exactement le même goût.

Le soir, il serait bon de manger tranquillement, avec de la bière ou du vin blanc bien frais. Et ces derniers temps, le nombre de gens qui prennent du rouge, même si le plat principal est du poisson est en augmentation ; donc cet établissement propose du bon St Emilion pour un prix raisonnable.
Mr Yasu, le chef tempura, m’a dit un peu fièrement qu’ils avaient eu le nombre maximal de point dans la présentation de restaurants du figaroscope.