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            | vol.1 LE DOME DU MARAIS 2002.8 | 
                
            
			
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              Ce printemps, je suis retournée à mon ancien lieu 
              de travail : Le Doyen, sur les Champs-Elysées, pour fêter 
              l'attribution des Trois Etoiles au guide Michelin. Cela faisait 
              longtemps que je n'y étais pas allée et j'y ai revu 
              mes anciens collègues de travail, et chacun se demandait 
              ce qu'il était devenu, à cette question, j'ai répondu 
              que j'avais un atelier dans le Marais, dans lequel j'enseigne les 
              cuisines japonaise et française, ainsi que des notions sur 
              les fromages français et le vin ; je leur donnai bien sur 
              ma carte. Le chef me dit alors : " Quelle coïncidence, 
              ton atelier est situé rue des Franc-Bourgeois, et j'ai un 
              vieil ami qui est chef au Dôme du Marais, dans la même 
              rue, tu devrais y aller ".  
              Avec des amis, j'ai donc décidé d'y aller dîner. 
               
              En arrivant, lorsque je me suis présentée comme Madame 
              Franck, le garçon m'a souri en disant : Nous vous attendions, 
              et nous a conduits à notre table. Il était encore 
              tôt, le salon devant le restaurant était encore vide 
              et dans le fond il y avait seulement deux couples.  
              Nous avons été émerveillé par la beauté 
              du restaurant et de son plafond. A l'entrée se trouvent des 
              tables disposées comme dans un jardin et en entrant dans 
              le salon du fond on découvre le dôme dans toute sa 
              hauteur. La galerie du premier étage évoque le foyer 
              d'un opéra. 
              Lorsque l'on nous a servi l'apéritif, accompagné d'amuse-gueules 
              : ficelle bien grillée avec du miel de marron, tapenade de 
              lentilles et caviar d'aubergines, nous avons choisi le menu. 
              J'adore ces débuts de repas et suis impatiente de deviner 
              les plats qui vont suivre en dégustant ces amuse-gueules. 
              En entrée j'ai choisi une soupe froide d'herbes, en plat 
              de résistance : artichauts farcis et son agneau garni de 
              girolles et en dessert : cerises et fromage blanc. A ma grande surprise, 
              je m'aperçu que le restaurant s'était rempli en un 
              clin d'oeil. Avant qu'il n'y ait trop de monde, j'ai appelé 
              un garçon, et lui ai expliqué que mon ancien chef 
              était un ami du chef du restaurant. Il fut très surpris 
              en apprenant que je travaillais autrefois chez Le Doyen, et me répondit 
              gentiment qu'il allait le prévenir de ma présence. 
              Le Chef est donc venu me saluer dans le salon, et j'étais 
              ravie de le rencontrer et de lui parler de mon activité à 
              l'atelier. 
              Il me répondit qu'il me rendrait visite et je retournai 
              rapidement à ma table afin de le laisser travailler. 
              Entre temps mon entrée avait été servie, un 
              plat joliment présentée aux couleurs printanières, 
              ce qui me rendit heureuse, le gout en était delicieux et 
              très fin. 
              On m'apporta ensuite le plat principal : un énorme artichaut 
              que j'eus du mal à finir, et je commençai donc la 
              selle d'agneau avec des girolles, c'était exquis et je le 
              fis partager à mes amis.  
               Au 
              moment du dessert, je n'avais plus du tout faim, mais ne pouvais 
              résister à la cerise au fromage blanc. Heureusement 
              que j'avais commandé quelque chose de léger ! 
              Ensuite le café était accompagné de mignardises. 
              L'addition était tout à fait raisonnable et nous revint 
              à moins de 150 euros pour trois , avec un aperitif et le 
              menu complet. 
              Des restaurants comme celui-ci sont rares à Paris. L'atmosphère 
              du restaurant n'est pas trop snob sans être non plus trop 
              détendue. Les tables ne sont pas trop serrées et nous 
              pouvions parler en toute tranquillité. Les serveurs sont 
              très souriants et à l'écoute des clients. Je 
              suis partie en me promettant d'y revenir. 
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             Profil de l'auteur 
              sakura FRANCK 
                    
              Après avoir travaillé dans un café et un restaurant 
              à Tokyo, elle vient en France après avoir été 
              l'assistante entre autres de...... 
              Après sa sortie de l'école de cuisine parisienne " 
              Le Cordon Bleu ", elle apprend dans divers restaurants à 
              travers la France. 
              Elle s'occupe de la cuisine chez " Le Doyen " (restaurant 
              trois étoiles au guide Michelin, dans le huitième 
              arrondissement de Paris, puis de la cuisine et des desserts a la 
              " Villa des Lys " (restaurant une étoile au Guide 
              Michelin, a l'hôtel Majestic de Cannes. 
              Plus tard elle travaille dans un restaurant une étoile (Michelin) 
              a Paris, puis devient indépendante. 
              A part la cuisine française, elle possède le diplôme 
              de la cuisine Chinoise/Taiwanaise et de .....c 
              Elle habite actuellement à Paris et organise des activités 
              concernant la gastronomie dans son atelier. | 
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